Une boîte à œufs, une photo, pourquoi ne pas recréer ta famille en marionnettes à doigts? (fais juste attention aux monstres intergalactiques).
En reprenant l’idée développée dans l’article « jeux de doigts » de créer des marionnettes à doigts à partir des cônes se trouvant dans les boîtes à œufs, voici une nouvelle proposition facile à réaliser avec les enfants.
Il te faut
Une boîte à œufs
De la peinture (idéalement gouache ou acrylique)
Une photo de famille dans laquelle tu peux découper
De la bonne colle (colle blanche, colle de bricolage, colle de reliure…)
Regarde la vidéo, et puis suis les instructions ci-dessous
1- Découpe et peint le cône
2- Découpe dans la photo une tête
Je décide ici de faire ma chère et tendre Tatie Jacqueline.
3- Colle la tête sur le cône
Tu peux aussi ajouter des bras, des jambes, ou tout autre accessoire de ton choix.
Attention: Utilise de la colle faite pour le bricolage! Sinon ta marionnette perdra vite la tête…
4- Fais le reste de ta famille
Selon les photos que tu trouves, tu peux faire toute ta famille, allant des personnes proches que tu aimes le plus, comme mon oncle Gérard ou le cousin André:
En allant jusqu’aux membres les plus éloignés (ça fait tellement longtemps que je n’ai plus vu ce cher BlubLurgGdftrluF):
1- Découpe un des cônes se trouvant dans la boîte à œufs
Découpe le bas en fonction de la taille de ton doigt.
2- Peins le cône
Imagine quel personnage tu souhaites faire (un humain, un animal, un monstre bizarroïde…) et commence à peindre le cône en imaginant les détails.
Attention: Commence d’abord par les plus grosses parties (robe, peau, etc) puis ajoute des détails (yeux, petites fleurs).
Si tu ajoutes des détails sur une partie déjà peinte, attends bien avant que la peinture soit sèche avant de peindre par dessus!
Pour ne pas passer trop de temps à attendre, tu peux faire plusieurs marionnettes en même temps.
Et voilà! On a déjà la marionnette de base! Mais je suis certain qu’on peut faire mieux!
On va continuer en collant d’autres détails…
3- Et hop, chez le coiffeur!
Tu peux ajouter des cheveux à ton personnage. Découpe des bouts de laine et fais un nœud au bout pour les attacher tous ensembles.
Et puis enfonce le nœud dans la tête du personnage (il y a généralement un trou au dessus des cônes, si il n’y en a pas à toi de le faire).
Si tu souhaites avoir des cheveux plus fins, tu peux essayer de détordre les bouts de laine.
Mets un peu de colle pour bien faire tenir le tout.
4- Les jambes et les bras
On va ajouter maintenant des jambes et des bras découpés dans du papier.
Attention: Utilise de la colle faite pour le bricolage! Sinon ta marionnette perdra vite ses jambes et ses bras…
Pour faire tenir les éléments en attendant que la colle sèche, tu peux t’aider d’une épingle (que tu enlèveras ensuite).
5- Chapeau l’artiste!
Avec de la colle forte ou un pistolet à colle (mais attention à ne pas te brûler!) tu peux aussi ajouter des éléments plus lourds, comme un bouton, des perles, etc.
Ici, il lui manque clairement son chapeau!
Et voilà, notre marionnette est prête!
6- Variantes
On peut imaginer tout un tas de variantes!
Pourquoi ne pas faire ta famille Tête d’Œuf? Découpe dans des photos que tu peux utiliser les têtes des personnes que tu aimes, et colle-les sur les cônes de carton.
Pour le chevalier qui suit, j’ai plié une feuille de papier, j’y ai découpé la tête (en gardant une petite partie du pli), et je l’ai collée sur le dessus du cône.
Pour la queue du chat, j’ai fait un trou dans le carton, et j’y ai enfoncé un bout de fil de fer poilu (que j’ai plié et collé à l’intérieur de la marionnette).
Et si tu es habile, tu peux aussi faire des fentes dans le carton, et y glisser des éléments en papier (comme pour les bras et les antennes-yeux de l’extraterrestre). Il faut juste penser à faire les éléments un peu plus long, car tu vas devoir plier et coller une petite partie à l’intérieur du cône.
7- Quelques exemples réalisés par des enfants
Les réalisations d’Astrid et de toute sa famille:
Et voici les petits extraterrestres d’Anna et Céleste et le chevalier et sa dame de Charlie:
8- Bonus
Voici une autre idée de marionnette à doigts tirée du livre « Jeux et jouets », édition du Fanal, 1979.
Découvrez tôa Moä!
livre pour les enfants à partir de 5 ans, aux éditions Esperluète
Dessine (ou découpe dans du papier coloré et colle) la lèvre supérieure au-dessus du pli:
Et la lèvre inférieure en-dessous:
3. On ouvre grand les yeux!
Dessine, coupe, colle les yeux, le nez et le reste du visage:
4. On ouvre grand la bouche!
Et dessines-en l’intérieur:
4. Mais… quelle gourmande!
Dessine, coupe, colle et ajoute dans sa bouche tout ce que cette gourmande a bien pu manger…
Bonjour l’indigestion!
À toi de jouer maintenant, créé ta propre gourmande (ou ton gourmand si tu préfères un garçon)… Ça peut aussi être une tête d’animal ou bien de monstre!!! Grrrrrr
Et voici une petite vidéo faite à partir du gourmand d’une de mes élèves:
Voici un cours que j’ai proposé il y a quelques années déjà à mes élèves ados (11-12ans) de l’École des Beaux-Arts de Wavre… En partant du thème de la parodie, nous avons revisité quelques romans photos on ne peut plus vintage…
1 – La parodie
Il était important tout d’abord de bien saisir ce que l’on entend par « parodie », nous avons donc commencé par quelques petits exemples. Et rien de tel qu’une couverture de cette bonne vieille Martine pour bien faire comprendre de quoi on parle 😉
Autre exemple de parodie qu’ils avaient à l’époque adoré, « Pamela », un feuilleton radiophonique à l’eau de rose infesté par un virus poético-trash, par Sebastian Dicenaire (à découvrir en cliquant ici).
La consigne étant de simplement venir y recréer des dialogues parodiques. Malheureusement, malgré des fouilles archéologiques pour préparer cet article, je n’en ai retrouvé que quelques-uns que voici:
3 – Bonus
Ce travail sur le roman photo et la parodie était le préambule à la création de petites BD… Ici aussi je n’en ai malheureusement retrouvé que deux, tout d’abord une petite plage de pub 😉
Un monstre, endormi depuis des siècles dans sa grotte se réveille. Pas de chance pour le pauvre roi Rutabaga et son étrange château!
Cet atelier a été proposé à des enfants entre 6 et 12 ans, et a comme point de départ l’histoire du pauvre roi Rutabaga que voici:
Il était une fois, il y a très très très très très très très très très très longtemps, un roi (le roi Rutabaga Ier) qui, pour construire son château fort, jeta son dévolu sur une magnifique colline où se trouvait l’entrée d’une grotte. Désireux de construire un château futuriste qui épaterait la galerie, notre intrépide bâtisseur décida de prendre conseil auprès de Théodorus l’enchanteur, magicien-alchimiste de la cour.
Théodorus avait en effet un don, celui de voyager, en rêve, dans le futur.
Prenant nos usines d’aujourd’hui pour les somptueux palais de demain, il les décrivit en détail aux architectes de la cour, qui durent s’en inspirer pour construire un château fort à l’allure on ne peut plus singulière.
Avant-projet d’un architecte adorant la couleur
Le roi Rutabaga peint avec son étrange château
Ce que tout ce petit monde ne savait pas, c’est que dans la grotte, dont l’entrée fût bouchée pour construire le château, sommeillait depuis plusieurs siècles un monstre terrible, haut comme trois forteresses, et de fort mauvais poil au lever.
Ce monstre était aussi « polymorphe », c’est-à-dire qu’il changeait d’allure selon la personne qui le regardait, prenant les traits de la chose la plus hideuse et terrifiante pour cette personne.
Après avoir mangé un bon bol de petits enfants séchés avec du lait, et traîné un peu sur Fessedebouc® (le réseau social des monstres), notre effroyable ami décida, après tous ces siècles, d’aller prendre un peu l’air. Mais là, surprise, l’entrée de sa grotte avait été bouchée…
Et c’est là que l’activité commence!
Nous allons représenter le moment où le monstre furieux sort de sa grotte et se retrouve en plein milieu du château, on va donc commencer en préparant le château et le monstre.
Il te faut:
Un morceau de carton (qui servira pour faire le sol, sa taille dépendra donc de la taille que tu veux pour le château)
Du matériel de dessin (crayons, feutres, fluos, etc.)
Du papier coloré (si tu n’en as pas tu peux toujours en faire toi-même en coloriant une feuille de papier)
Des images d’usines et de châteaux (tu en trouveras à imprimer en cliquant ici), si tu ne peux pas les imprimer, tu peux aussi les dessiner
Des ciseaux
Une agrafeuse (facultatif)
De la bonne colle (idéalement une colle blanche qui sèche vite type colle de reliure)
Consignes:
1 – On découpe!
Après avoir imprimé les images de châteaux et d’usines que tu peux trouver en cliquant ici, choisis les parties qui t’intéressent, et découpe-les.
Attention, tu dois laisser dans le bas un onglet qui te servira à mettre la colle et coller sur le sol (si c’est trop tard pas de souci, prends des petits morceaux de papier pliés en deux)
N’oublie pas l’onglet (la partie blanche avec la croix)
Pour faire tenir un morceau du château debout, il faut le plier en deux (et couper l’onglet au niveau du plis).
2 – 1,2,3 coloriez!
Une fois que tu as tout découpé, n’hésite pas à mettre plein de couleurs (en effet, le roi Rutabaga adorait la couleur)! Tu peux aussi découper dans le papier coloré des parties du château que tu inventes.
Et n’oublie pas de faire le monstre!
Tout est fini? Super! c’est maintenant que ça devient un peu difficile…
3- Et on assemble!
Avec la colle (ou l’agrafeuse) assemble les différentes parties du château ensembles, et puis mets de la colle sur les onglets, et colle le tout sur le morceau de carton (le sol).
Et voilà!
C’est ici la version de base, à toi d’imaginer des variantes. Et si tu as beaucoup de temps devant toi, tu peux faire un château plus grand, et décorer le sol…
Si vous êtes confinés chez vous avec vos enfants à cause de la pluie, d’une tempête de neige ou de sable, d’une bête sauvage et affamée endormie sur le seuil de votre porte, d’une pandémie mondiale d’un virus très virulent ou encore d’une invasion extraterrestre, voici une petite idée d’atelier à réaliser avec vos enfants et qui invite au voyage…
Il vous faut:
du papier épais (120g par exemple)
des crayons ou feutres
des ciseaux
des trombones – attaches-tout
un peu de papier-collant
et un livre avec des belles et grandes images de paysages (dans lequel rassurez-vous nous ne découperons pas 😉 )
Instructions
1 – La famille Loup
Avec les crayons et/ou les feutres, dessine sur le papier épais la famille Loup.
Pour t’aider à dessiner plus facilement les loups debout, tu trouveras en cliquant ici des images à imprimer et à compléter.
2 – On découpe!
Découpe précisément le contour de la petite famille (sans découper entre les jambes)
3 – Déplie le trombone
Pour cette étape il faut déplier le trombone en le transformant en « L »
4 – Tout le monde debout!
Attention, il faut être ici un peu précis·e! À l’aide du papier-collant, colle le trombone à l’arrière des jambes des loups. Le trombone va permettre aux personnages de se tenir debout.
5 – Le décor
Pour la confection du décor, prends un premier livre, ou bloc de feuilles ou une planche un peu épaisse que tu couches à plat. Ça servira de sol, et permettra aussi de tenir le livre avec les images bien ouvert.
Choisi dans le livre avec les images celle qui t’intéresse le plus (elle doit être bien grande), et place le livre debout, ouvert en « V », contre un des coin du sol.
Le décor est prêt!
6 – Le petit oiseau va sortir!
Place enfin la famille Loup dans ce beau décor de rêve.
Et enfin, avec un appareil photo ou un téléphone portable, aidé ou non d’un adulte, prends nos amis en photo, en choisissant bien le cadrage!
Exemples:
Comme ils ont tous l’air de s’amuser, tu ne trouves pas?
C’est ici la version de base, à toi d’imaginer des variantes, en ajoutant pourquoi pas des voitures, bateaux, arbres, etc. Ou alors en dessinant ton propre décor…
Et voici quelques créations de mes élèves (6-8 ans):