Agatha Dekonijn est une inventrice belge, née en 1911 dans le banlieue de Gand. Nous avons travaillé à partir d’une de ses inventions, voici son histoire (les créations des enfants se trouvant après).
Enfance d’une fille prodige
Fille aînée d’une famille de quatre filles on la retrouve ici en bas (tout à droite) avec ses trois sœurs (déguisées pour le carnaval en lapin, konijn voulant dire lapin en néerlandais) et leur père August Dekonijn.

La première invention
C’est épaulée de sa sœur Élisabeth, qu’Agatha s’est très rapidement intéressée à chercher les inventions qui pourraient faciliter la vie de tous et toutes.
On les retrouve ci-dessous dans la cuisine d’Élisabeth en train de mettre au point la première invention qu’elles commercialiseront:


La friteuse à frites rondes qui ne connut malheureusement pas, sans doute à cause de son volume encombrant, le succès escompté.
Une longue traversée du désert
Mais ne se décourageant pas devant cet échec, Agatha et Élisabeth ne cessèrent de chercher et d’innover.

Par exemple, ci-dessus, le cartable estival, autre flop malheureux (les deux sœurs n’ayant pas pensé qu’il n’y avait pas école en été, et que de toute façon il pleut tellement souvent en Belgique, même en été, qu’on n’était jamais à l’abri de mouiller ses livres scolaires).
Autre invention, les couteaux musicaux, permettant au milieu du repas de pousser la chansonnette.

N’oublions pas non plus la robe spectacle, une robe électrique (innovante pour l’époque) permettant d’offrir à ses convives un spectacle son et lumière inoubliable.

Les débuts d’un succès tant attendu
C’est avec leur invention visionnaire, le lance bibelots, que les deux sœurs commencèrent à connaître les joies du succès.

L’invention qui changea leur vie
Et puis c’est surtout une autre innovation qui projeta les deux sœurs Dekonijn au devant de la scène.
C’est en effet dans les année 70 qu’elles eurent l’idée géniale d’inventer un objet que, trop heureux de trouver enfin une utilité à leurs enfants, des parents par millions s’arrachèrent à travers le monde:

Le chapeau Balai !
Un œil toujours tourné vers le ciel
Une des grandes passions d’Agatha, et ce depuis sa prime enfance, était l’aviation. Elle ne put donc, en bonne inventrice, s’empêcher d’essayer de créer sa propre machine volante.
Vous avez ci-dessous sa première expérience, un avion en bois construit pour son neveu.

La machine, trop lourde, ne vola malheureusement pas plus de trois minutes, envoyant le pauvre neveu non pas dans les airs, mais bien à l’hôpital pour trois mois.
Ne se décourageant pas, Agatha imagina aussi une autre machine volante, mais dont nous n’avons malheureusement gardé aucune image (seulement quelques descriptions d’un journaliste dans une revue de l’époque).
On a donc fait une « dictée » en dessin. J’ai décrit la machine, les enfants la dessinant au fur et à mesure.
Voici quelques résultats :
Cliquez sur une image pour ouvrir le diaporama




















Et puis leurs reproductions en 3D:











(Vous l’aurez remarqué, certaines bêtes étranges échappées de l’île du Dr Von Binghen se sont mêlées aux machines volantes, mais ça c’est une autre histoire).
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